Encore plus haut, à 2000m et plus, à quelques kilomètres du belvédère du Maïdo, buissons piquants et bruyères tentent de se faire une place dans le sol caillouteux. Bois de couleur et espèces endémiques Depuis Saint-Pierre, poursuivre en voiture par la N2, direction Saint-Philippe et Sainte-Rose. Parmi la flore de la Réunion, vous découvrirez le vacoa (aussi appelé pandanus), l’agave et le vétiver (autre plante à parfum qui pousse entre 300 et 700m d’altitude). Vous croiserez des jardins privés particulièrement fleuris et les bois de couleur des Bas (takamaka, palmiste…).
Cette forêt primitive occupait quasiment toute La Réunion avant son peuplement. Pour en savoir plus : après la piscine du Puits des Anglais (Saint-Philippe), partir sur la gauche de la N2 à la découverte du Jardin des parfums et des épices (Tél : 02 62 37 06 36 / 06 92 66 09 01).
1 h 30 à 2 h de promenade, entre arbres fruitiers, plantes médicinales, bois de couleurs, espèces endémiques… dans la superbe forêt de Mare-Longue qu’une boucle pédestre d’1 h permet également d’apprécier. Une escapade en voiture dans le cirque de Salazie, ou vers la route forestière 2 (qui accède sur 25 km aux forêts de Bélouve et Bébour après La Plaine-des-Palmistes (N3)), permet d’apprécier la forêt humide des Hauts. Dormir au gîte de Bélouve, terminus de la RF 2 (Tél : 02 62 41 21 23) est une étape recommandée pour mieux découvrir cette flore essentiellement endémique.
Ici, la végétation est luxuriante, enchevêtrée, difficilement pénétrable. Entre ses racines qui rendent la progression difficile, ses orchidées aux couleurs multiples, ses lianes interminables, ses lichens accrochés aux écorces, ses arbres d’une dizaine de mètres de hauteur (bois rouge, bois de senteur, grand natte, tan rouge) et surtout ses fougères arborescentes (fanjans) qui prospèrent dans la moiteur ambiante, il y règne une atmosphère particulière. Pas de découverte complète de la flore de la Réunion sans un arrêt en centre-ville. Les frangipaniers et flamboyants sont incontournables.